HOJICHA
HOJICHA
Thé vert Bancha torréfié au caractère fruité et grillé
Shizuoka, Japon
HOJICHA
Bien que sa robe ne revête pas les chromatiques habituelles du thé vert, le Hojicha – littéralement “torréfié” – s'accommode de la couleur airain ou ébène. La calcination à feu nu de ses feuilles induit un envol aromatique de l’infusion, aux arômes pyrogénés et aux pourtours sèchement boisés. L’attaque marine, propre aux thés japonais, se dote d’allants fruités dans le sillage d’une liqueur à la couleur ambrée. Il est un thé désaltérant et faiblement théiné : sa dégustation est congruente à tout moment de la journée.
En adéquation avec nos règles éthiques, la sélection de ce thé obéit à des principes d’écoresponsabilité autant que d’équitabilité, garantissant le respect et la prospérité de toutes les parties.
Des notes iodées, aromatiques, légères mais sucrées, court en bouche.
Doté d’une grande popularité au Japon, il est une variation du thé Sencha. Plus léger, il est suave et empreint de délicatesse : la torréfaction des feuilles à l’aide de charbon est portée aux alentours de 200°C. Ce procédé magnifie la valeur aromatique de la liqueur, réduit la proportion de tanins, obvie l’astringence et rend ainsi le Hojicha accessible aux estomacs les plus fragiles.
On portera l’eau à 90°C et l’on prendra soin de doser 6 grammes de thé - soit la juste mesure d’une cuillère à café bombée - pour 40 centilitres d’eau de parfaite clarté. On laissera infuser le temps de 2 à 3 minutes. Les feuilles de thé se conservent en un récipient hermétique et opaque, idéalement entreposé dans un endroit frais et sec.
Car les grands esprits et les bons thés furent en tout temps d’indissociables consorts, partagez avec gaieté ce service en la compagnie de celui pour qui la flamme est un composant d’âme. Si bien que par ses feux elle exalte le thé – ses feuilles et ses bourgeons –, réchauffe les liqueurs et les cœurs. Tantôt, elle sublime le moment présent et les personnalités par son inexorable feu sacré.